La puff, la cigarette électronique préférée des ados, sera-t-elle bientôt interdite ?

La puff, la cigarette électronique préférée des ados, sera-t-elle bientôt interdite ?

Une députée écologiste a déposé une proposition de loi, estimant que le produit est “une aberration écologique”. Déjà, en début de semaine, le Sénat avait voté une taxe dissuasive.

Batteries en lithium et structure plastique “qui finissent à la poubelle”. “Une aberration écologique”, ponctue la députée écologiste des Hauts-de-Seine, Francesca Pasquini. Elle a donc déposé une proposition de loi visant à interdire la Puff, cette cigarette électronique à usage unique qui fait fureur chez les adolescents.

Dans le viseur de l’Alliance contre le tabac

D’un coût de 6 € à 12 €, disponible dans les tabacs mais aussi de nombreux commerces, cette Puff présente aussi la particularité de proposer plusieurs goûts. Ce qui explique son succès auprès des jeunes, qui ont en fait aussi un jeu. L’Alliance contre le tabac est d’ailleurs récemment montée au créneau pour demander son interdiction, estimant que c’est devenu une porte d’entrée vers l’addiction au tabac. “Parmi les adolescents qui vapotent, près de 30 % ont commencé leur initiation à la nicotine à travers la Puff et environ 20 % se sont ensuite tournés vers une autre forme de produit du tabac”, avait déclaré le président Loïc Josseran, dans une interview au Parisien.

Aussi un enjeu de santé publique

Cet argument est d’ailleurs aussi mis en avant par la députée qui souligne un “enjeu de santé publique” avec des produits qui, par leur facilité d’usage et leurs prix, incitent des jeunes à consommer. Après avoir obtenu l’adhésion du groupe écologiste, l’élue espère obtenir une mobilisation transpartisane.

Une taxe dissuasive au Sénat

Le sujet s’est également invité dans les débats au Sénat. Mardi, lors de l’examen du budget de la sécurité sociale, les sages du Palais du Luxembourg ont voté en faveur d’une “taxe dissuasive” sur ces mêmes cigarettes électroniques à usage unique. Un premier pas vers une interdiction ?  La députée veut inciter le gouvernement à s’emparer aussi du dossier.

Source: Midi Libre


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